C’est dans l’interstice entre la lumière Et les persiennes entrebâillées Que se glissent Dans un silence de chapelle abandonnée Les granules éphémères des poussières du dehors J’y pose ma main pour prendre Et tout fuit de moi De ma peau Au regard qui chavire De ne trouver qu’errements Ici Venant du dehors Dans la chambre ou le lit attend L’éclat du jour essaye encore Un soubresaut de désir Dans l’interstice D’où je ne sais pas Si elles s’échappent ou s’infiltrent les poussières Fantôme d’ombre séculaires |