Les coquelicots aux couleurs myosotis et le vent dans les herbes folles Ainsi que pousse et s’évanouit le mystère Quelques pétales morts Encore sur la peau des troncs et mes mains effleurant les écailles des bêtes des lucanes cornus des bousiers affairés Et le mystère Collé aux courbes des rivières Dévalant les collines Les monts les éminences Son souffle sur mes joues dans mon corps tout entier et de lui que j’attends mes larmes et la joie de saisir le silence et le goût du secret avant que les faucheurs ne moissonnent en hurlant les derniers coquelicots |