Où que tu sois du soir quand la nuit au matin qui grelotte Quelques grains sur ma peau Un frisson Et la mer rouge au loin qui tremble J’entends la houle et se noie dans les sourdes quiétudes des vagues L’enfant des sables J’entends la houle elle rugit brame et hurle et l’enfant se croche au radeau à mon bras qui chavire Sur la mer rouge un enfant se noie l’enfant des sables celui des soifs impossibles délié du soir quand la nuit à ce matin où la mer devint rouge. |