La ligne céladon et bleu le reste du monde berce nonchalamment les voiles apprêtées Sur le sable je m’érode et deviens grain mouillée d’écume hésitante Ce sont des souvenirs au large chantant la sérénade des nostalgies une fission subtile entre l’eau et le ciel un murmure des limbes où je me noie Puisque rien ne me dit. |