Vaste marécage carré vert découpé plié au long du fil gris du bruit c'est la brume qui chante psalmodie des prières impies des psaumes aux échos noirs là où la sorcière rouge noie les viscères et les peaux C'est la brume qui hurle les corps cassés dans la masure au fond des champs près des églises défaites près des prêcheurs des fous Et les liens de coton effilochent le temps sur la misère et la douleur sur la feraille blême des chaînes des peines Sur le chant qui monte et sauve |