Lorsqu’encore efflanqués les loups se mutineront dévorant les barreaux des geôles étirant une à une les ornières les épines aux peaux égratignées Alors je serais étendue montrant les crocs auprès des hargnes ouvrant ma gueule avant que de m’enfuir avec la meute omnipotente des fureurs longtemps enfermées Et sur la crète les gardiens attendront que l’aube s’amenuise pour éteindre les grognes ils poursuivront les traces de l’indien et du loup pour mieux rompre le cou des devenirs radieux Ainsi nous serons là devenus chèvres à nouveau |