L'arbre à quelques pas du croisement vert d'amande des touches de peintures au bord des vagues huileuses Rien si ce n'est l'équilibre à quelques pas du centre Et sort des panses molles le désir plus que là parce que dans l'air encore se tracent les mémoires des prémices Les pieds pris dans la tourbe Le chant monte et déterre J'essuie la glaise sur mes cuisses sur le dos de ma main sur le bas de mon dos L'arbre Juste au point final d'une croix crocheté patiemment tyrannique de là où tyrannique Je cheville mes plaies des blés rêvent en poussière Je cheville mes plaies lentement A la fourche Carrefour de nœuds l'arbre vibre Où j'enracine ma peau Il y a peu pourtant Je volais |