Citadelle Un arbre qui tremble dans le soir qui tombe Un carré de lumière dont les bords s'estompent Des ruelles qui montent vers la nuit rampante des chats, comme des jarres mouvantes | |
Vaste écho comme une fréquence première, c’est tout en symétrie que s’installe le silence. La nuit dresse la table pour le repas origine. Seule une trace pourrait nous indiquer que là précisément est né quelqu’un ou bien encore que quelque chose a pris forme en ce lieu. Mais - malgré tout - même sans elle on y voit déjà tout. | |
Je tiens à deux mains Un jour qui s’efface Un hier, un demain Tout juste une trace d’ombre d’une ombre fugace Surgie un instant du chemin |