Le givre éphémère sur la lisse l’hiver figé sous les lampions la ville engourdie dans le parfum des marrons le vent brumeux aux embruns Baltiques, posent un voile d’éternité sur les tuiles rouges. Aux pieds des monts, la neige de mars émiettée, mène un dernier combat. Demain assurément la Méditerranée illuminera nos épaules endolories de son sourire au goût d’olive noire |
Mardi La pluie viendra plus tard, quand plus personne ne sera éveillé pour la recevoir. Elle passera sur nos vies endormies tambourinant son offrande sur les ardoises grises. Et sa trace luira encore quand jaillira de sous les toits le premier pigeon et que sur la fonte noire fumera le premier café. Alors Mardi tentera sa chance lui aussi. |
Au pied des palissades Les étoiles une à une sortent nous prêter main forte Et dans la nuit qui s’épaissit nous formons le carré magique Nous rendons toute sa lumière à la route qui nous mènera au petit jour |
Une nuit de croque-mitaine gobe le jour. A pas de loup elles rejoignent les rêves Vague caresse du matin, ils demeurent |