Il était une fois une cour de récréation
Des adultes jouaient à chat perché
Au ballon prisonnier ou à l’élastique
Arrondis et Nez pointus
s’amusaient en bons voisinages
se renvoyaient la balle
Des narines se dilatent, les grands sautillent
Bousculades et rigolades
Des voix s’entendent comme bruits
Un crépitement infime, rien !
Des adultes miment la farandole
De leur part d’enfant, ils jettent des mots
Une odeur de fumée, peut-être un feu
pique les yeux, serre la gorge
Les poumons avec le cœur s’épuisent
Tous y passent à leurs manières
La tête enfouie dans les bras
Skieur émérites
Parfois l’étincelle passe et s’oublie
S’il y a pyromanes addictif
L’incendie embrase et la cour et l’école
Les fuites dysharmoniques
Ceux qui vont chercher l’autre
Des cris et des larmes désorientés
Il faut bien un pompier
Son échelle aussi pour s’élever avec lui
Laisser les mots pour le langage
Il était souvent une cour de récréation
Des enfants jouaient à chat perché
Les frimousses et bonnets
S’amusaient en enfantillages
Se renvoyaient la balle
Les mots s’ils faisaient incendies
Etaient lancés sans connaissance
Un manque d’égard avant qu’existe tout-à-fait l’autre
Alors un ange passe
Les adultes reniflent leurs agitations
Ils se décollent du sable
Et avec des grains de toutes sortes, ils en reviennent