Je me pose sur son regard celui d’avant mais rien ne semble bouger sur sa peau Il n’y a rien à changer encore l’enfant qui veille entre deux sommeils incertains Plus loin à la racine noire des cheveux un soupçon de silence un rien de doute là où la mort s’insinue lentement une notion avant le trouble Si près que la vague est trop forte Ça s’abat et lamine on sent l’odeur amère des tavelures sur les mains près des ventres On revient à l’enfance au regard qui ne change pas |