Les feuilles couleurs répétées à l’envi à l’automne Marcher dedans et ça craque Plus pour longtemps Sur les collines sorti de nos nombrils le feu s’épanche et rapatriés de l’abîme nous heurtons la terre La plaie jetée dans la cargaison de nos silences à ne pas entendre l’ouragan qui vient à défaut d’insurrection tout devra disparaître fin de solde Vides comme le vase brisé les mains ferment les yeux c’est du ciel que ça viendra avant que la dernière pluie ne tombe crever les bassines et boire plus pour longtemps |