Consentement de grisaille opaque c’est aux portes des vitres que ma joue se glaça lestement givrée prise de hoquet je verse quelques eaux sur la pluie Novembre est si morne et ainsi je naquis sur le foirail froid dans les neiges d’automne pauvrette facétieuse étrangère pesante les tiges gouttelées d’argent près des fossés fredonnent la partition des espérances des avenirs brûlants sur les sables Sahara mangé de traces Sur son dos balancée en attendant Les enfants blancs dans les flaques esquissés de ratures futures croquis trop vif et malhabile d’eux se meurent Novembre et le reste |