De la tempe qui bat Incertaine Et de toi mon fils je laisserai j’essaierai la rafale effleurer poursuivant sur le pont les vents sans faille Passager immobile aux blessures pourpres je te laisse aux aguets des sons des paroles amères des échoués des arbres mourants A jamais en métamorphose sur l’angle obtus éclosion des futurs possibles au présent conjugué brume incendiaire Et je te laisse contrainte par le temps sentant la mort sur ma peau un songe maladroit je cherche franchissant des escaliers sans issue Les battements sur la portée du cœur infaillible et tanguant entre les barreaux Je te laisse Dans l’innombrable que je te jette ainsi la peur aux bords de ma paupière silencieuse enfin repue mais impérissable Je te laisse |