Retour et fin
Quand mes mains blessées se taisent, quand les élèves fourbus, vidés, s’éloignent et oublient, je retourne à mes imaginaires inclinaisons. J’aurais voulu, moi Peul musicien, conduire les processions infinies de bétail vers des espérances verdoyantes. J’aurais voulu suivre les empreintes éternelles des bovins affamés. Mais je reste, détaché, déraciné… Mes nomadismes s’étourdissent au cheminement fuyant d’une note. Je suis le pasteur des tambours sonores.
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