Ton nom sonne comme une promesse sur des espoirs impossibles. Tes murailles bâtissent les tracés interdits. Les mots déçus consument les âmes passagères. Sans cesse, le labyrinthe intemporel parcourt les mythes engorgés. Le désir de tes évocations se joue des avenirs sur tes réticences à écouter. Tumutu, ton nom résonne comme une clameur sur les surdités nostalgiques. Je rampe vers toi, impudique, maladroite. Je marche encore et toujours, pour sonder, enfin, l'ensablement de tes exigences. TOMBOUCTOU, seuil d'éternité, passerelle transitoire. TOMBOUCTOU, entre Sahel et Sahara. TOMBOUCTOU, entre Dunes et Ocres. Lorsque je te toucherai, Je me le promets, Je ne repartirai plus. |