Nombril au centre des grisures légères la bouche déchirée quelque part entre l'ici et le dedans et cet absurde regard heurté d'éclat plaqué d'or et de ferraille entre les dents Glisse sur les jambes resserrées les larmes gelées et les hommes et la question sur les flammes mortelles Absurde absurde la marche figée des portraits les lèvres entrouvertes Samuel me hante Mais qu'est-ce que j'ai non je n'ai rien je erre je vais je ne vais pas je heurte je vais tout près chercher la corde Et j'attends Sur les rouges et les intervalles qu'ils me rejoignent Catherine Estrade |