Fragments
Tu descends le long des vignes
en contrebas de la colline et tu marches
vers ce dernier point du jour qui t’absorbe,
Le silence suspendu au dessus de ta tête
tu touches du bout de tes lèvres cette brise estivale, frontière invisible entre ce qui fut et ce qui vient .
Tapi dans un coin du monde un chat à demi sauvage respire et t’observe ;
tu ne l’entrevois même pas, pourtant sa présence t’est tout aussi essentielle que la pensée qui t’obsède : Être là !
Être là
à cet instant précis où la lune patiemment attend le nuage qui court d’un blé à l’autre.