Paul Carlotti
 





 
 

Fragments

 

Tu descends le long des vignes
en contrebas de la colline et tu marches
vers ce dernier point du jour qui t’absorbe,

 

Le silence suspendu au dessus de ta tête
tu touches du bout de tes lèvres cette brise estivale, frontière invisible entre ce qui fut et ce qui vient .

Tapi dans un coin du monde un chat à demi sauvage respire et t’observe ;
tu ne l’entrevois même pas, pourtant sa présence t’est tout aussi essentielle que la pensée qui t’obsède : Être là !

Être là
à cet instant précis où la lune patiemment attend le nuage qui court d’un blé à l’autre.






 

  • Anissa dit :
    10/1/2018

    C'est doux, nostalgique...

  • Claude Hersant dit :
    9/1/2018

    Être la, absorbé par ce dernier point du jour. Le texte nous plonge autant que l'image dans le saisissement de cet instant.

  • Cachou dit :
    27/12/2017

    Au fil des mots, cette évidence me transperce, et je voudrais bien traverser l'écran pour être transportée, à mon tour, au cœur de cette photo sublime ...

  • Eric dit :
    24/12/2017

    Des mots de coton et de beauté. Beau texte

  • Evelyne dit :
    23/12/2017

    Ça donne envie de flâner avec vous...

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