Les remous Tel un frisson retranché
les bras prêtent la main aux paumes.
En creux, il y est l’être aimé, le projet attendu
ils sont infiltrés dans un recoin, une poche
L’instant subsiste et les remous
percutent à travers l’étoffe.
L’être et le projet n’y sont plus.
Le souvenir les épargne
Présences proches et répétées indispensables.
Paroles distancées, silencieuses.
Tons d’attentes de reprises.
Tous donnent formes, ça se joue à un moment offert
Ce qui devient objet s’aventure et transforme
Du chagrin de l’absence, il se fait partie prenante.
Du passé il était sujet, acteur ressenti au présent
Par lui des tendances chez d’autres
Il y a un reste bien entendu et immaitrisable
De là, ma préoccupation, il ne va.