qu'à voir tomber le soir
on perçoit sur la peau
quelques lignes d'espoir
Dans le frémissement de la brume
Dans les parfums d'écume
mes mains frôlent la Loire
Elle coule violente
d'une eau caressante
Les souvenirs percent la peau
ouvrent la gorge
où coulent des sanglots
Alors on referme vite
on se drape d'airain
Le corps immobile sait
le crépuscule qui vient
Sa lueur est d'or pourtant
Alors on rêve encore et encore
à d'autres lendemains.
un bel imaginaire !