Tout en haut là où plus rien ne vient mordre le ciel Au loin sur la nervure imaginaire le silence doute et hésite Il faudra prolonger la vallée pour rejoindre les fissures éphémères se dissoudre se fondre à l'étendue terminal En bas l'ossuaire des mémoires flétri des douleurs inévitables laisser les catacombes émues à nos pertes violentes à nos infimes souffles résistants Tout en haut là où plus rien ne vient mordre le ciel la brise émiette la lumière dilacère Jusqu'encore plus loin que là La main tendue vers la terre |