Au bout des brumes aux cris soudains des asthénies j'entends de loin solennels et fervents des aiguillons de fer des puissances fébriles des cuivres des tambours de mon amour et de mes larmes Derrière la brume les cloches vibrent silencieuses une à une en lenteur monodique en syncopée tragique aux portes des pas des suivants des fidèles à la lune Mais je danserai encore entre les souffles Quand le violoncelle solitaire agrippera ma jupe Et nous déconstruirons le brouillard note à note Mes particules et le reste du monde essaimant doucement les mémoires des voyages aux rives décousues Et l'encens dessus les braises brûlantes les nuées terminales Et la valse aux étoiles naissantes |