Une gravure taillée sur un chariot d'ailes brisées qui file au vent aux fronts des marais des futaies
Fuir fuir vers la mer vers l'absence de terre là où flottent les pavillons des pirates immuables
Entassés sur les planches les moulures spongieuses dans un chariot de voiles gisantes aux bords des mares répugnantes
Ils filent au vent vers la mer dans les bras diaphanes des pirates chimériques
Un crayon dans la main griffonnant des clameurs à chaque saillie épelée
un couteau sur les veines saillantes des envieux un bâillon sur la bouche
ils fuient vers la mer
Priant pour que les pirates récitent encore au coin des cales
des poèmes dérisoires |